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CR SNTRS CGT rencontre DG syndicats INSERM sur l’audit RGPP

lundi 9 mai 2011

Compte rendu SNTRS CGT de la réunion du 27 avril 2011 entre la Direction Générale et les organisations syndicales sur la RGPP à l’INSERM

Cette réunion s’est tenue à la demande du SNTRS-CGT et du SNCS-FSU.

A Syrota (PDG INSERM) ouvrant la réunion a l’impression que ce n’est pas si mal à l’Inserm. Il n’est pas très inquiet pour l’Institut. Les inspecteurs de l’IGAENR connaissent le milieu. Ils nous feront des suggestions intéressantes.

Le discours d’H Douchin (DG délégué) est plus en retrait. Il ne faut pas s’en tenir aux déclarations de tels ou tels inspecteurs de l’IGAENR, tout en étant prudent quant aux conclusions à venir. Ne soyons pas naïfs, il s’agit de faire mieux, il ne s’agit pas de rechercher des suppressions d’emplois, il s’agit de mieux répartir nos moyens entre la partie support et la partie recherche afin de maintenir les fonctions recherche.

Que les grilles d’audit ne soient pas adaptées à la recherche mais uniquement à l’enseignement, le PDG de l’Inserm n’en a cure. La Direction de l’Inserm ne veut pas entendre parler des conclusions du rapport de l’IGAENR concernant l’INRA et de l’audit en cours au CNRS. L’INRA c’est l’INRA et le CNRS c’est le CNRS. A l’Inserm le % de fonction support et leur répartition mettent l’Institut en bonne position par rapport au benchmark.

Quand il est rappelé avec beaucoup d’insistance que la RGPP vise à réduire les dépenses en personnels de l’Etat, à accroitre la productivité du travail, à réaliser des économies d’échelle, par l’externalisation, par la mutualisation, que les mutualisations, qu’elles soient internes, entre établissements de recherche ou avec les universités, visent à réduire les emplois, la Direction répond qu’effectivement il ne faut pas verser dans l’angélisme et qu’il y a une amorce de réflexion pour mutualiser en interne et entre organismes. La RGPP est l’occasion d’examiner la pertinence de notre organisation territoriale. H Douchin, pour illustrer son propos, cite Montpellier où le CNRS et l’Inserm sont présents sur des sites restreints et proches !! A Syrota a évoqué le cas de l’Ile de France où l’émergence de plusieurs PRES pourrait amener l’INSERM à revoir la répartition des Délégations Régionales (il cite en particulier le cas de Paris V et Paris VII pour le PRES Paris cité). Concernant l’externalisation, la restauration c’est déjà fait à 100%, l’informatique jusqu’où doit on aller dans son externalisation ? Quelle doit être l’organisation informatique la plus pertinente avec l’université, l’hôpital ? Le service internet doit il être géré régionalement ? La Direction s’est refusé de répondre concernant le devenir des fonctions supports dans les laboratoires.

Interrogé sur l’annonce d’un « rapprochement » de l’INCa Recherche avec l’INSERM (document de la RGPP de mars 2011), A Syrota a indiqué qu’il s’agissait simplement de la gestion du budget du Plan cancer2 par l’INSERM. Il n’est pas question d’utiliser l’outil statutaire de l’agence interne pour l’INCa comme cela a été fait pour l’ANRS.

Commentaires

1°) La Direction, avec son discours surréaliste, a pris le parti de masquer les mesures qui sont en train d’être concoctées afin d’éviter tout mouvement des personnels. C’est le déni permanent des faits. Ainsi quand il est fait mention des propositions des inspecteurs de créer des plateformes régionales regroupant les RRI, la Direction répond que ces propos n’engagent que leurs auteurs. Quand nous lui répondons que cela correspond aux conclusions de l’audit de l’INRA, la Direction de l’Inserm dégage en touche en répondant oui mais l’INRA est organisé en centres régionaux !! Mais pressées de questions, elle répond « en demi teinte » révélant quand même la nature des solutions en préparation. Elle a refusé de répondre quant à l’articulation de la RGPP avec le Grand Emprunt. Rappelons que la Direction du CNRS envisage de fermer les délégations qui ne seront pas dans le périmètre d’un Idex, les réduisant à une simple représentation de l’organisme.

Le rapport définitif sera établi fin mai début juin. Ce rapport sera présenté au CTPC en septembre et au CA en octobre, c’est-à-dire dans la période où le Conseil présidé par Sarkosy prendra ses décisions. Tout est fait pour empêcher la mobilisation des personnels.

2°) Seule la délégation du SNTRS et le secrétaire général du SGEN sont intervenus sur la RGPP. Le SNIRS avait déjà anticipé la RGPP en demandant à la Direction ce qu’elle comptait proposer aux agents INSERM. A noter l’absence de la CFTC.

Malgré le brouillard entretenu par la Direction, il est nécessaire d’informer les agents de ce qui se trame dans leur dos. Pour ce faire il faut organiser des AG dans les délégations, sur les sites car les fonctions support sont aussi dans les laboratoires.

La délégation SNTRS CGT : J Kister , J Andréanni, et G Mercier

Annexe : Document remis aux syndicats lors de cette réunion : fichier PowerPoint envoyé par courrier en noir et blanc alors que la direction aurait pu nous l’envoyer par courrier électronique ! Signe (assez minable) du refus de transparence de la Direction de l’INSERM !

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CR SNTRS DG OS RGPP INSERM
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Docs INSERM RGPP

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Documents joints

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