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Compte rendu de la rencontre du SNTRS-CGT avec la Directrice générale déléguée à la science, DGDS, Anne Peyroche, au sujet de l’INIST

mardi 11 juillet 2017

Compte rendu de la rencontre du SNTRS-CGT avec la Directrice générale déléguée à la science, DGDS, Anne Peyroche, au sujet de l’INIST

Contexte : à la demande des collègues de l’INIST dont la situation s’est beaucoup dégradée, le SNTRS-CGT a demandé un rendez-vous avec la DGDS. Cette rencontre s’est tenue le mercredi 28.06.2016 et a duré deux heures.

Le SNTRS-CGT intervient sur la situation à l’INIST

Depuis 2014, les restructurations de l’INIST sont pour les personnels une source d’inquiétude sur leur avenir. En 2014, lors du premier projet de restructuration de l’INIST (appelé V1), on a demandé à des agents de postuler sur leur propre poste, certains ont essuyé un refus. Alors que cette première restructuration n’a pas fait l’objet d’évaluation, un nouveau projet (appelé V2) est en cours aujourd’hui.

La V2 est arrivée avec le changement de direction à l’INIST. Cette version est annoncée comme provisoire, cependant les ressources humaines sont, quant à elles, mises en œuvre. Les besoins et les compétences n’ont pas été évalués, mais on dit aujourd’hui à quelques-uns qu’ils n’ont pas de place à l’INIST, qu’ils peuvent aller chercher du travail à la fonction publique territoriale ou hospitalière.

La délégation régionale semble mettre en place une « cellule de reclassement » dirigée par une personne extérieure, pour placer les agents ailleurs qu’au CNRS (il est question de « bassin d’emploi », c’est vaste…), visant certains services (comme la FDP, fourniture de documents primaires) et certain type d’agents (p.ex. les plus âgés). Ce sont les « fonctions support » qui sont visées. Les plus âgés seraient « poussés » dehors sous prétexte de faire venir « du sang neuf ».

L’informatique, le web et la communication ne figurent pas parmi les missions dans la V2. L’INIST a besoin d’une lettre de mission officielle et d’un Conseil d’Orientation Stratégique ou conseil scientifique. Le CINES (Centre informatique national de l’enseignement supérieur) qui périclitait a été sauvé grâce à une lettre de mission claire du ministère.

Nous ne mettons pas en cause le projet scientifique, au contraire, nous voulons un projet scientifique clair. Mais avant tout, il faut une enquête dans la communauté scientifique, pour voir de quels services elle a besoin, renforcer ceux qui marchent et éventuellement en développer de nouveaux.

Pour les personnels qui doivent se former à de nouveaux métiers, on veut un budget de formation.

Pour nous, l’INIST a une place centrale dans l’information scientifique et technique (IST) du CNRS, et le CNRS dans le dispositif IST de l’enseignement supérieur et la recherche. Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir accomplir une mission en tant qu’institut national face aux velléités de certaines grandes Comue/établissements universitaires qui veulent développer leur propres dispositifs IST avec leurs propres normes, en compétition les unes avec les autres. Mais un projet scientifique ambitieux a besoin de personnels qui le réaliseront.

Qu’adviendra-t-il des CDI TUP (ex Inist Diffusion) ? Ce contrat particulier exclut-il d’être muté dans un autre laboratoire ?

Les réponses de la DGDS :
La V2 est un projet scientifique ambitieux et de qualité qui donnera à l’INIST, qui fait beaucoup de choses mais est mal promu dans la communauté, un rôle central pour l’avenir. L’INIST doit être porteur des fouilles de données textuelles (TDM). Le personnel n’est aucunement responsable de la mauvaise situation où se trouve cette unité propre de service. On souhaite que l’INIST devienne « un labo comme les autres » (incise SNTRS : c’est aussi ce que nous voulons, c’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui). Il existe à l’INIST des compétences et des savoirs et savoir-faire qu’il faut mettre au service de son évolution pour le quinquennal, comme cela se fait dans tous les autres labos tous les 5 ans (incise SNTRS : mais les laboratoires ne changent pas de personnel à chaque quinquennal, ils sont renouvelés avec leurs agents).

Nous ne voulons pas mettre les agents dehors. Le Président Fuchs a dit lors du dernier comité technique qu’il n’y aura pas de licenciements au CNRS, nous ne voulons pas non plus mettre dehors des CDI : le CNRS doit employer ses moyens pour ses laboratoires. Mais certains même à l’INIST ont changé de métier ou de poste et cette reconversion professionnelle était réussie.

La déléguée régionale ne m’a pas dit ce que vous rapportez comme discours aux agents (incise SNTRS : c’est pourquoi nous vous rapportons ses propos). Elle n’a pas non plus présenté une cartographie des besoins des laboratoires de Nancy comme je l’avais demandé. Il n’y a pas de « cellule de reclassement » dirigée par une personne extérieure, car il n’est pas question de « reclasser » sans connaître les besoins des laboratoires et les souhaits des agents. Il paraît que certains agents se plaignent de ne pas avoir suffisamment de travail (incise SNTRS : certains collègues sont débordés ; certaines applications, comme BibCNRS, qui demandent une attention constante, n’ont pas suffisamment d’agents affectés à ce travail. Le travail est surtout mal réparti).

L’INIST fait du travail pour d’autres, mais ça ne se voit pas : il faut désormais que cela apparaisse clairement pour mettre l’INIST en valeur, non pour mettre les personnels ailleurs.

Après cartographie des besoins, il y aura un dialogue de gestion « classique » comme pour tout laboratoire, mais tenant compte des spécificités de l’INIST. Le budget formation existe, « je n’ai pas le montant en tête », mais le CNRS en tant qu’employeur a l’obligation de former son personnel. Il n’est pas question de mettre dehors les gens, surtout pas ceux qui sont proches de la retraite. Si certains veulent être mutés, dans le cadre des NOEMI ou autres, on doit les accompagner. Ceux qui veulent rester resteront et s’ils ont besoin de formation on les formera. Personne ne partira contre sa volonté. Il n’est pas non plus question de mettre des agents « en surnombre » dans d’autres laboratoires tandis que tous les laboratoires manquent d’ingénieurs et techniciens. Nous avons l’obligation de faire des propositions aux agents, non dans la territoriale ou l’hospitalière mais au CNRS.

Pour les CDI TUP, elle posera la question pour savoir comment ils seront intégrés, mais il s’agit plus particulièrement d’une question RH. Il n’est pas question de virer les CDI.

Le projet sera finalisé en septembre avec volets scientifique et RH. Visite prévue à l’INIST en septembre à cette occasion. La DGDS s’engage à veiller qu’en région le CNRS tienne devant les agents le même discours qu’elle.


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